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du 1er au 9 mars 2014

de Salers (Cantal) à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme)

par le volcan cantalien, le plateau de Trizac, les lacs d'Auvergne, la chaîne du Sancy, et des Puys. 

 

 

Les marques GR®, GRP®, les signes de balisage correspondants (blanc/rouge et jaune/rouge), et PR® 

sont des marques déposées par la Fédération Française de la randonnée pédestre.

 Autorisation de reproduction 2008. 

 


 

Je voulais faire la traversée d'une partie de l'Auvergne en raquettes, en partant de Salers dans le Cantal, avec l'espoir de suivre certains GR® mais l'enneigement, et les conditions météo, m'ont obligé à modifier mon parcours ; mais je suis quand même arrivé comme prévu à Clermont-Ferrand, avec mes raquettes sur le sac. 

 

Autre contrainte : les gîtes d'étapes sont peu nombreux, et à cette période de l'année, la plupart sont fermés, ainsi que les burons pouvant servir d'abri. Certains gîtes ouvrent seulement pour des groupes. 

 


 

Un clic sur le croquis pour l'agrandir.

 

 

Avant le départ. 

 

Salers, située juste au bord d'une ancienne coulée de lave dominant la vallée de la Maronne se profile à 950 m d'altitude. Classé parmi les "Plus Beaux Villages de France", Salers est un village médiéval. 

L'église gothique St Matthieu au portail roman conserve cinq tapisseries d'Aubusson du XVIIème siècle et une mise au tombeau du XVème siècle.

Sur la grand-place, la statue de Tyssandier d'Escous, rénovateur de la race bovine Salers, nous rappelle que nous sommes dans le pays des vaches rouges et du fromage Salers.

 

St Bonnet de Salers

En montant vers la porte du Beffroi. 

une ferme à St Bonnet de Salers

Esplanade derrière l'église

 

 

Samedi  1er mars 2014

 

1ère étape 

de Salers au Falgoux : 18,500 km

D + 919m

D - 942m

 

 

 

l'Eglise de Salers.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a neigé toute la nuit, et ce matin le ciel est très nuageux.

Départ de Salers à 8h50. Une petite route descend à St Paul de Salers, il est 9h30. 

 

St Paul de Salers

 

Je continue en remontant direction du Puy Violent, et en passant par plusieurs habitations, le hameau de Vielmur, et après quelques lacets, au lieudit La Roucheyre, la route n'est plus déneigée : je dois donc grimper sur le tas de neige qui a été poussé par le chasse neige, et mettre mes raquettes aux pieds! 

J'aperçois cinq chamois qui remontent la pente. 

un buron après St Paul


 

Longue montée dans la neige fraîche, qui porte bien pour le moment. Nuages et brouillard sont au rendez vous! Il faut suivre les clôtures d'estive. De temps en temps la brume s'évapore et un peu de clarté parvient de courts instants. A certains endroits il n'y a plus de piquets de clôtures de fils barbelés, soit parce qu'elles sont enfouies dans la neige, ou alors il n'y en a pas! A partir de là je commence à me poser des questions : il ne s'agit pas de partir dans n'importe quel sens. 

 

 

 

La Roucheyre

 

 

en suivant les clôtures... 

Table d'orientation à la Croix des Vachers.

 

Avec les piquets de chaque côté on imagine bien le chemin, pour ne pas dire la route... car  en été il doit y avoir de la voiture par ici. 

En continuant tout droit, j'arrive à la Croix des Vachers, et à l'écart une table d'orientation recouverte de neige gelée ; il est midi. Je suis rassuré, c'est la bonne voie. 

 

 

une éclaircie pour la photo (en couleur).

 

 

 

 

Je continue la montée dans la neige de plus en  plus profonde, au milieu de ce qui doit être le parking. Dans une courte éclaircie j'aperçois la Cumine et le sommet du Puy Violent ; en voulant monter un peu plus haut, je m'enfonce dans la neige qui forme des congères. Le vent souffle fort.

 

les clôtures sous la neige. 

 

Il vaut mieux laisser ce côté ; j'aborde plutôt la descente en pente douce,  mais il est difficile de se repérer dans la brume, sans clôtures de pâturages, et sans aucun marquage. Normalement je ne dois pas être loin du GR® 400 "Tour du volcan Cantalien" qui passe par le Puy Violent. En été, il doit être bien visible et balisé, mais maintenant dans la neige sans aucune trace de passage, il faut couper à travers la pente qui devient assez raide et glissante.... 

 

 

J'aperçois tout en bas un chalet, et je me dis qu'il doit y avoir un chemin. Dans la descente, un piquet dépasse de quelques centimètres au dessus de la neige. De loin je vois une trace rouge! 

 

En m'approchant il y a bien un balisage blanc et rouge! Euréka... le GR® passe par là... mais finalement çà me fait une belle jambe, parce qu'il n'y a pas d'autres marques, et en approchant du buron le Violental que je voyais de loin, je m'enfonce dans la neige par endroits jusqu'aux genoux! J'atteins la forêt de sapins, et d'après ma carte le chemin devrait être par là, et suivre la courbe de niveau. 

 

 

Aux abords de la forêt, la pente est moins importante, 

mais la neige plus profonde.

 

 

 

 

le buron à mi-pente. 

 

 

Effectivement je revois des balisages sur des arbres, et le chemin presque plat ; mais je vais vite déchanté! Dans la forêt il y a  beaucoup plus de neige fraîche et de congères profondes que là haut à découvert... Les sapins laissent tomber leurs paquets de neige! 

 

 

 

Je m'enfonce encore plus que tout à l'heure, je me fatigue énormément, et je n'avance pas! Des paquets de neige glacée restent collés sous les raquettes, ce qui a pour effet d'avoir du poids en plus à chaque pied. 

 

Je décide de ne pas continuer sur ce chemin qui contourne la combe : je ne m'en sortirais pas! Je préfère passer par dessus les barbelés bordant le chemin, bien que ce soit assez risqué avec les raquettes aux pieds, et en pleine pente derrière la clôture... mais je tente le coup, car en bas de l'autre côté il y a le village de Récusset. 

J'arrive à passer sans problème, mais en prenant mon temps. 

Grande descente dans la prairie enneigée, où je ne m'enfonce pas trop! Arrivé en bas, il y a encore une clôture à franchir! 

Je n'ai jamais vu autant de barbelés dans la même journée.... Je passe ce nouvel obstacle encore raquettes aux pieds, et mon sac à dos de presque 12 kg ....  

Après avoir traversé un ruisseau, je remonte dans le village, très heureux de pouvoir enlever les raquettes ; je me sens plus léger. Il est 16h. 

 

Pendant toute cette longue descente, le ciel s'est dégagé, et il fait beau! Je n'avais pas eu le temps de m'en apercevoir avant. 

Ce n'était pas du tout prévu de passer par le village de Récusset : normalement je devais suivre le GR® 400 pour arriver directement au Falgoux.

 

 Maintenant il faut prendre la route, direction le col de Néronne. Arrivé en haut, des gamins font de la luge sur les pentes.

 

 

Au col de Néronne. 

 

Récusset.

 

 

Le Puy Violent "maintenant ensoleillé", vu de Récusset. 

 

 

Je dois descendre de l'autre côté. La route est assez dégagée mais à l'ombre et glissante à cause de la neige tombant des sapins en pleine forêt du Falgoux. Il faut y aller prudemment. 

 

 

Descente du col par la route enneigée. 

 

J'arrive enfin au Falgoux, à 17h30.

 

Le gîte d'étape est ouvert sur réservation, mais pas de repas ; on peut disposer de la cuisine.

Bien entendu, il n'y a personne, et comme je n'ai pas envie de me contenter de me faire cuire une poignée de nouilles, après une telle journée, et sans rien d'autre depuis le petit déjeuner, ce soir je vais manger un menu normal au resto du village...

Le patron est stupéfié de ma réponse, quand il me demande d'où je viens...

 

Le Falgoux

 

 

Je m'informe sur ce que pourrait être l'étape de demain, en suivant le GR® 400 jusqu'au Claux. 

On me dit que ce serait pire qu'aujourd'hui. Le sentier et les balisages ne sont pas visibles ; il y a plus de 500 mètres de montée en forêt pour atteindre les crêtes, et personne n'est passé par là depuis les chutes de neige de décembre, mais j'en ai monté plus de 900 aujourd'hui sans voir âme qui vive! Je comprends qu'on cherche à me dissuader de faire cette étape.

 

Le patron a une solution beaucoup moins périlleuse, qui consiste à remonter par la route au col d'Aulac et traverser les plateaux pour arriver à Riom ès Montagne.... C'est le village où je devais faire étape après demain, et en allant à Riom demain, j'aurais un jour d'avance sur mes prévisions! 

On verra demain matin. 

En attendant, je vais dormir.... 

 

 

 

 


 

 

Dimanche 2 mars 2014

 

2ème étape 

du Falgoux à Riom ès Montagne : 24,500 km

D + 426 m

D - 509 m

 

 

 

 

 

Je prends le petit déjeuner au bar. Le patron me montre sur une carte, un chemin avec peu de danger ; mais l'enneigement pourrait bien causer quelques problèmes...

En tous cas, ce matin c'est grand beau temps, et le Puy Mary est visible dans le fond de la vallée du Falgoux. 

Je vais laisser tomber mon projet de rejoindre la station village du Claux par le GR® 400, sentier praticable en été. 

 

 

Le Roc du Merle à droite, et le Puy Mary dans le fond 

de la vallée du Falgoux.

 

Au col d'Aulac, vue sur la forêt du Falgoux et le Puy Violent au dessus. 

 

 

 

 

 

Il est presque neuf heures : je prends la petite route en direction du col d'Aulac. Le paysage est magnifique avec la vue à l'est jusqu'au Puy Mary, et de l'autre côté la vallée en direction de Mauriac. En face derrière les sapins enneigés, et le col de Néronne, le Puy Violent est bien plus calme qu'hier! 

 

 

Près du col d'Aulac. 

 

La route continue un peu en descente, au bout d'un moment un chemin à droite indique Trizac 7,8 km. Après une centaine de mètres sous les sapins, je commence à m'enfoncer dans la poudreuse. Plus loin la forêt laisse place aux pâturages, avec de grands espaces de neige vierge balayés par le vent glacial. 

 

En chemin

 

 

 

 

 

 

En chemin

 

 

 

Il est plus de midi lorsque j'arrive à un carrefour de routes : à gauche Trizac, et à droite Collandres. 

Je prends la direction en face plein nord, le long d'une clôture en pente douce. La traversée du plateau de Trizac assez boueuse, comporte paraît-il des vestiges gaulois. L'épaisseur de neige a considérablement diminué. Il faut faire attention où on met les pieds : maintenant j'aurais tendance à m'enfoncer dans des zones marécageuses, où coulent des petits ruisseaux! 

Les raquettes ne me servent plus, et je les enlève. Il faut les porter à la main ou sur le sac. Malgré le vent que rien n'arrête, en plein soleil, je commence à avoir chaud! 

 

en traversant le plateau de Trizac

Il y a quelques burons disséminés le long de ces vallonnements, mais aucun être vivant jusqu'au village de Valette. 

A partir de là, je ne vois pas d'autre solution que continuer par la route, sans grande circulation pendant sept ou huit kilomètres.

 

Le plateau de Trizac

 

 

En plein pays Gentiane. 

 

 

et les vaches Salers.

 

 

 

et le village de Valette.

 

J'arrive à Riom ès Montagne, Pays Gentiane, seulement à 15h30 : je pensais mettre plus de temps, compte tenu qu'il devait y avoir environ 30 kilomètres, dont plus de la moitié dans la neige... 

l'Eglise de Riom ès Montagne

 

Cette petite ville est située au cœur du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne. Sur une revue, il y avait ce titre : 

 

"Le Pays où les pêcheurs sont les rois."

 

C'est dire qu'à la belle saison, les ruisseaux, torrents, ou cours d'eau, doivent être poissonneux! 

L'été, le petit train touristique "Gentiane Express" circule jusqu'à Lugarde, par les Monts du Cantal et le plateau du Cézallier. 

 

La seule possibilité d'hébergement ici ce dimanche et en cette saison, est l'hôtel Lutéa du style formule 1 améliorée. 

Le soir je vais dans la seule pizzeria ouverte du village. 

 

Ensuite je vais me coucher et dormir! 

 

 

 


 

 

 

 

Lundi 3 mars 2014

 

3ème étape 

de Riom ès Montagne à Condat : 23,800 km

D + 484 m

D - 608 m 

 

 

Le temps s'est dégradé pendant la nuit! 

Le petit déjeuner buffet est bien copieux pour 6,50€. 

 

-"Vous avez bien du courage" me dit la serveuse! "Il neigeote un peu"... 

-"Bah! tant que c'est un peu!"

 

Au moment de partir vers 8h45, voila qu'il se met à neiger à gros flocons! Je vais jusqu'au centre ville, et je m'arrête dans un café, ou un client m'indique la direction pour passer par l'étang de Roussillou, mais c'est une fausse piste! il s'est trompé d'étang... je fais demi tour, et le long d'une grande place, une mamy me remet sur la bonne voie pour monter au quartier du Sedour. Il est déjà 9h30... 

Le ciel est nuageux, et brumeux, çà me rappelle le premier jour, mais l'épaisseur de neige en moins ; les raquettes sont à la main!

Une petite route forestière grimpe et contourne Roussillou : l'étang est derrière les arbres à une centaine de mètres. Par moments il neige un quart d'heure, et une courte éclaircie s'en suit. Les giboulées de mars sont arrivées. 

 

La route descend en faisant plusieurs lacets, et enjambe le ruisseau la petite Rhune. Je monte par un chemin de terre à droite, nommé la Trappe du Loup. Après cette rude montée, je suis accueilli par un vent violent de face sur le plateau de Pouzol, avec une tempête de neige qui glace le visage, et m'empêche de voir! J'avance tant bien que mal, et je suis un peu abrité lorsque la route descend entre des champs.

 

sur le plateau de Pouzol

 

 

 J'arrive au village de Marchastel avec une éclaircie : le vent semble avoir chassé les nuages! 

Je continue au milieu des champs enneigés, et j'arrive à Lugarde à 13h10. Il y a un bistrot à l'entrée du village, et puis c'est tout! 

Rien d'autre, et personne! 

 

Pause casse-croûte sous le porche de l'église à l'abri du vent glacial. 

 

les rencontres du jour... 

 

 

 

 

vers Roussillou

 

 

 

Après Marchastel. 

 

 

 

Lugarde.

 

En repartant à 13h25 il se remet à neiger. Je continue par la petite route en descente par les gorges de la Santoire, et en passant au hameau de Féniers je fais un détour par l'Abbaye Cistercienne en ruine. 

 

les gorges de la Santoire

 

les ruines de l'Abbaye.

 

le lac des Moines avant d'arriver à Condat.

 

 

 

 

Le monastère de Féniers, fondé au XIIe siècle par les seigneurs de Mercœur était l'un des principaux établissements auvergnats de l'ordre cistercien. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin, se trouve le lac des Moines, et un bar restaurant hôtel. Il est 15h, je fais une pause café : les raquettes à la main commencent à m'encombrer et sur le sac elles l'alourdissent de 2,200 kg! 

 

Ensuite la route conduit en un quart d'heure à Condat en Féniers, j'y arrive à 15h30. 

 

 

Je vais à l'hôtel des trois rivières, où j'avais téléphoné pendant ma pause à Lugarde. Demi pension 52€. 

En été, le patron a l'habitude de voir passer des randonneurs à pieds ou a vélo, mais maintenant il me demande pourquoi je viens ici en ce moment! 

Il n'y a pas d'explication ; je fais de la montagne en toutes saisons, pourquoi pas l'Auvergne en mars!...  

 

 

 


 

 

 

Mardi 4 mars 2014

 

4ème étape 

de Condat à St Genès Champespe : 18,700 km

D + 467 m

D - 198 m

 

 

 

Ce matin au réveil il n'y a aucune visibilité dehors, et il neige même ici à 700m. 

Je quitte Condat à 9h15. Dans le haut du village, je grimpe par le GR® 4, environ 200 mètres assez raides avec quelques lacets dans les sapins. 

 

Arrivé sur la route, il faut la suivre ; le chasse neige passe et repasse... En suivant le bas côté j'ai de la neige jusqu'en haut des chaussures protégées par les guêtres. 

J'arrive à Montboudif ; j'aurais été content de trouver un bistrot pour boire un café, ou quelque chose de chaud, mais il n'y a rien! A part un café restaurant fermé, et "A vendre". 

 

Au départ de Condat.

 

 

 

 

 

Montée par le GR® et en forêt. 

J'ai lu sur une brochure que le village natal de Georges Pompidou, séduit par son calme!... c'est le moins qu'on puisse dire, en hiver c'est inanimé. La Poste m'a semblé fermée, et le Musée Pompidou n'est ouvert que de mi-juin à mi-septembre. 

Je me suis demandé s'il y avait des habitants permanents... 

le Musée G. Pompidou à Montboudif.  

 

Montboudif

 

 

 

La neige tombe par intermittence ; je continue par la petite route au milieu des champs, et ensuite sous bois. 

 

 

A un moment, je prends à droite un sentier enneigé nommé sur la carte : Tour de Pays Sumène Artense, qui rejoint plus loin le GR® 30 Tour des lacs d'Auvergne. 

Par la forêt de sapins j'arrive à la première retenue d'eau du lac du Taurons, Ensuite le lac de la Crégut.

A partir de là je laisse le chemin trop enneigé, et encombré de branchages qui gênent la marche, pour suivre la petite route tranquille en direction du lac de Laspialades. 

 

 

 

dans les champs de neige.

 

 

Trois lacs sur le tour des lacs d'Auvergne.

Lac Taurons

Lac Crégut

Lac de Laspialades. 

 

le ruisseau et le lac. 

 

 

 

 

Je passe par un hameau nommé "la Casbah" : pas très auvergnat comme nom! 

En continuant le long des pâturages et sous sous les sapins, j'arrive à St Genès Champespe à 14 heures. Etape relativement courte, mais vu le temps, je n'ai pas envie de continuer pour aujourd'hui ; ce qui risquerait de mener trop loin. 

 

 

St Genès Champespe. 

 

 

la Casbah : hameau auvergnat? 

 

 

congères de neige en chemin.

 

J'ai téléphoné hier à la responsable du gîte communal, et je dois la rappeler en arrivant pour qu'elle vienne ouvrir.

C'est une grande maison froide avec une salle des fêtes au rez-de-chaussée. Il faudra attendre plus de deux heures pour que chauffe le radiateur du grand dortoir de 18 lits. Je m'installe en poussant le lit au plus près de la source de chaleur... 

Etant une fois de plus seul ce soir, je délaisse la cuisine du gîte, préférant aller au restaurant en face manger un vrai menu avec des voisins et voisines de tables, et une cheminée qui crépite. 

Je ne rencontre déjà pas grand monde dans la journée, alors le soir j'aime bien avoir un peu de conversation... Solitaire mais pas trop! 

 

Ensuite je retourne au dortoir et au lit, dans mon sac de couchage avec trois couvertures! 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Mercredi 5 mars 2014

 

5ème étape 

de  St Genès Champespe à Chareire : 18,500 km

D + 338 m

D - 179 m

 

 

Ce matin le ciel est bleu, et dans le dortoir malgré le radiateur, il fait très frisquet.

Enfouis sous les couvertures j'avais l'impression qu'il faisait chaud! mais çà c'était l'impression avant! 

Comme je n'ai pas envie d'attraper la crève, je m'habille vite fait, et je descends au lavabo du rez-de-chaussée faire ma toilette de chat... 

Je crois même qu'il fait plus froid en bas! Mais je me dis que pour une nuitée à 9,60 € il ne faut pas être exigeant. 

 

A l'extérieur tout est gelé et verglacé. Je vais au restaurant de l'autre côté, pour prendre un petit déjeuner consistant. Le feu de cheminée ne s'est pas arrêté de la nuit, et il règne une douce chaleur... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je quitte St Genès Champespe à 9h. 

Le GR® 30 "Tour des lacs d'Auvergne" suit une route jusqu'au lac de la Landie.

 

 

Des traces de skis  vont au lac. 

 

le lac de la Landie.

 

 A partir de là, il faut mettre les raquettes, car le GR® est enneigé et la couche a l'air d'être importante ; je me demande si je ne vais pas encore m'enfoncer... mais pour le moment la neige porte, le froid consolide la couche. Les raquettes crissent à chaque pas, et j'ai l'impression d'écraser du sucre avec mes pieds! 

Un peu plus loin la neige est ramollie, et je commence à avoir des difficultés pour avancer. En plus, pour couronner le tout, je me trompe de chemin. 

 

Faut le savoir, mais le GR® passe là dedans...  

 

Voila un moment que je ne voyais plus de balisages. Près de la ferme Régeat, un chien hurlant fait sortir son maître ; enfin une présence! J'ai continué trop loin sur ce large chemin ; le GR® est très discret entre des arbustes dans un passage très étroit sans marque visible, et en plus dans un ruisseau recouvert de neige! 

 

Pas question de chercher autour, il y a des clôtures partout! 

Après un temps de réflexion, j'ai dû me rendre à l'évidence! Il faut passer par là sur un bon kilomètre,  raquettes aux pieds dans la neige et l'eau, avec les branchages qui accrochent le sac à dos par endroits. 

 

Au bout d'un moment le sentier traverse des champs, et une lisière de forêt sur environ deux kilomètres, pour atteindre une route et l'obligation de déchausser... Un kilomètre plus loin le chemin repart à droite en pleine forêt enneigée ; à nouveau raquettes aux pieds! La neige fraîche tombe des sapins par paquets, je m'enfonce à chaque pas, et j'avance lentement en me fatigant beaucoup. 

 

 

Arrivé sur un grand plateau balayé par le vent glacial, la neige vole et s'entasse, je continue à petits pas en laissant des traces profondes derrière moi. 

 

J'arrive sur un bout de route près de la ferme La Chaux ; un chasse neige est passé par là, ce qui est très bien... mais ce qui est moins bien, il a poussé la neige dans le GR® ! Il y a un vrai mur de neige de deux mètres de haut, et derrière des congères où on peut s'enfoncer au moins jusqu'à la taille! De surcroît j'ai la surprise de constater qu'un panneau indique "Lac Chauvet 2,5 km".

 

Il est 13h30 : je n'aurais fait que neuf kilomètres depuis le départ à 9 heures?... 

 

Le chemin enneigé. 

 

J'abandonne l'idée de passer par le lac Chauvet, car ce n'est pas une fin en soi, rien n'oblige à y passer, et il y aurait encore beaucoup de chemin pour retourner au gîte d'étape de Chareire, où j'ai téléphoné hier. 

 

D'un côté c'est bouché, de l'autre côté c'est trop loin!

  

J'enlève mes raquettes, et je continue par la route et les hameaux de Chevanel et Chomeille. Heureusement çà descend un peu...

Je passe devant la brasserie de la bière du Sancy : j'essaierai d'en goûter une plus tard! 

 

 

Petite remontée pour arriver au village de Picherande. En continuant par la route, la chaîne du Sancy se découvre entièrement.

 

Je suis à Chareire à 15h30 : c'est un hameau avec le gîte d'étape du Taraffet et de nombreuses pistes de ski de fond. 

C'est la première fois qu'il y a du monde dans un gîte depuis le début de cette randonnée!

 

En passant à Picherande.

 

le gîte d'étape du Taraffet

 

Pour les deux jours suivants, je ne serai pas seul. J'aurai le grand plaisir d'être en compagnie de Michel un authentique auvergnat, rencontré grâce à Rando-Trekking (*) : forum internet. 

 

Le soir la salle de restaurant est pratiquement pleine : j'ai droit à une truffade, charcuterie, salade, et glace.

Le dortoir est presque plein, je suis installé dans un petit box, où je pense être tranquille... 

 

 

 


 

 

 

Jeudi 6 mars 2014

 

6ème étape 

de Chareire à Courbanges : 17,600 km

D + 652 m

D - 674 m

 

 

Contrairement à ce que je pensais, j'ai mal dormi! Dans le dortoir, un gosse a pleuré presque toute la nuit... 

 

Mais enfin! les satisfactions du matin : il fait beau mais froid, le petit déj est copieux, et Michel arrive avec sa femme en voiture, et en avance! Je ne suis pas encore fin prêt... 

 

Dans mes prévisions d'étapes, en cette journée je pensais aller vers le Mont Dore, mais déjà avant hier au téléphone Michel s'était montré sceptique car les passages par la chaîne du Sancy, et l'ascension du Puy lui même risquaient d'être assez compliqué! De surcroît les trois ou quatre gîtes au Mont Dore étaient complets.... vacances scolaires obliges! 

Dans ces conditions, nous avons trouvé une autre solution. 

 

Montée en lisière de forêt.

 

Michel connaît parfaitement la région, et a organisé cette étape et celle de demain, ainsi que la réservation du gîte pour ce soir. 

A 9 heures nous partons tous les deux avec un soleil radieux. 

 

Une piste de ski de fond nous amène au départ du GR® 30, mais il n'est pas facile de le suivre dans la neige ; une montée à travers champs conduit au hameau de La Morangie, ensuite en forêt de sapins. On sent le froid à l'ombre de ces grands arbres ; mais sitôt sorti de ces bois, le vent nous glace encore d'avantage malgré le soleil. 

 

 

Nous arrivons en face du cirque de la Fontaine salée ; le Puy de Sancy est au dessus, et toute la chaîne file vers le nord. 

 

 

 

 

 

La montée est rude avec le vent glacial de face. Une fois passé ce bon raidillon, il faut continuer à grimper et de temps à autre faire une pause pour souffler, et admirer le paysage derrière nous. Toute la vallée est découverte, et les monts du Cantal au loin sont visibles. 

Nous voila au soleil, mais emmitouflés! 

 

Nous atteignons les premiers téléskis de la station de Super Besse. Une dernière montée plein vent pour arriver au col de Couhay 1685 mètres. Maintenant nous sommes au milieu des pistes de ski avec nos raquettes... Il faut en traverser trois ou quatre, heureusement en pente douce, et en faisant attention qu'il n'y ait pas de skieurs! On doit plutôt avoir l'air d'extra terrestres dans cet environnement! 

 

Nous voyons quelques traces d'animaux! 

 

le Puy Ferrand

une trace... 

 

petit réajustement des gants près du col de Couhay.  

 

Le Puy de Sancy en arrière plan. 

 

A 13h30, nous faisons notre pause casse-croûte sur un rocher à l'écart de l'agitation des pistes, et dans un décor magnifique : le Puy Ferrand et le Puy de la Perdrix à gauche, et en face, deux masses rocheuses : la Crête de coq, et la Dent de la rancune. 

 

 

 

Nous repartons par une descente tranquille, mais devient assez scabreuse dans la forêt de la Réserve naturelle de Chaudefour. 

 

Une trace de passage entre les arbres, les arbustes, les sapins. La pente est assez raide avec de nombreux lacets. Mon sac à dos s'accroche plusieurs fois aux branchages ; on ne s'enfonce pas trop dans la neige, mais elle colle sous les raquettes. Je glisse plusieurs fois et me rattrape avec mes bâtons ou aux branches. 

 

A un moment, la sacoche des raquettes sur mon sac se prend dans les branches et je fais un dérapage non contrôlé! Belle glissade sur la pente ; mes raquettes sont coincées dans les buissons! Michel qui était devant, revient à mon secours, et m'aide à retirer mon sac et à le prendre, ensuite il faut enlever les raquettes pour m'extirper de ce piège! 

 

La fin de la descente se fait raquettes à la main!... 

 

 

dans la forêt de Chaudefour.

 

 

Arrivés au bas de la vallée de Chaudefour, le chemin forestier mène à la source ferrugineuse Ste Anne. J'en ai bu  une gorgée, berk!! 

 

 

 

 

La source Ste Anne et l'eau ferrugineuse. 

 

 

La piste continue jusqu'à la Maison de la Réserve Naturelle, et le parking. Ensuite la route sur quatre kilomètres, et nous arrivons au gîte d'étape de Courbanges à 17 heures. 

 

C'est une ancienne ferme transformée en gîte : une immense salle à manger, séjour, et cheminée, avec une mezzanine et des lits, où nous serons Michel et moi. 

Il y a deux ou trois groupes de randonneurs, et une famille, installés dans d'autres dortoirs.

 

Nous mangeons tous ensemble, le repas simple mais copieux. 

 

la Chaîne du Sancy, en allant à Courbanges.

 

 

 


 

 

 

Vendredi 7 mars 2014

 

7ème étape 

de Courbanges au Lac de Servières : 21 km

D + 729 m

D - 671 m

 

 

C'est toujours le grand beau temps. 

 

Après le petit déjeuner, nous partons Michel et moi à 9h. La destination du jour, c'est le lac de Servières : le gîte auberge se trouve à proximité. J'ai réservé hier pour moi seul : comme prévu Michel s'arrêtera là, et sa femme viendra le chercher en arrivant.

 

 

le gîte de Courbanges.

 

 

Nous partons par la petite route qui descend à la Ruche Auvergnate, puis le sentier enneigé remonte en lacets au hameau de Voissière. Nous continuons à grimper jusque sur un plateau avec de belles vues autour. Le sentier redescend dans le creux d'un vallon, et un ruisseau à traverser. Nouvelle remontée enneigée au hameau de Surains. Depuis le départ c'est un succession de montées et descentes ; pas de grandes dénivelées chaque fois, mais cumulées elles représentent quelques centaines de mètres.

 

En chemin...

avec le massif du Sancy en toile de fond. 

 

 

Il est midi. Nous faisons la pause casse-croûte devant le lavoir de Surains, c'est le seul sur tous les villages alentour, et l'eau coule en abondance. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une demi heure plus tard, nous repartons. Nouvelle remontée hors sentier à travers champs enneigés, et quelques clôtures de barbelés à franchir en passant dessous ou dessus! 

 

Dans la vallée nous distinguons le lac Chambon. A notre gauche, nous sommes aux pieds de la ligne de crêtes où les sommets se succèdent : Puy de l'Angle, Puy du Barbier, Puy de Monne, Puy de la Tache. 

 

le lac Chambon en contrebas. 

 

 

 

 

Une courte descente nous amène au bas du Puy Pouge que nous devons contourner pour arriver près de la ferme de Dyane ; encore des clôtures à passer, pendant qu'un gros chien nous observe! 

Un brave fermier nous indique un chemin pour rejoindre la route plus haut. 

 

 

Nous prenons cette piste dans la neige jusqu'à la Départementale, et au bout de 2,5 km nous arrivons au col de la Croix Morand. 

 

le Puy Pouge

 

 

 

 

Un peu plus bas sur la route le GR® 4 descend des crêtes et continue à droite. Dans la neige aucune marque ; le sens de l'orientation est primordial, Michel connaît le coin, moi je le suis... 

 

Vers l'altitude 1400m, et après quelques centaines de mètres, on coupe par des vallons, des creux et des bosses, pour arriver au milieu de pistes de ski de fond. Nous passons près du Puy de l'Aiguiller.

 

 

dans le grand désert blanc... des dunes de neige!

 

on commence à avoir chaud en arrivant en haut  

 

 

Fini la montée : nous sommes sur la crête à un peu plus de 1500m ; en contrebas à gauche, la forêt domaniale de Guéry, et les champs à droite. Il faut descendre et passer entre les deux dans une pente en dévers. Encore des barbelés nous jouent de sales tours. Il faut passer dessus, ou les contourner. A un endroit il y a un escabeau pour franchir la clôture. 

Le sommet du Puy de Dôme émerge dans la lueur de fin d'après midi. La fin se rapproche. 

 

En continuant la descente le long de la lisière de la forêt de sapins, nous arrivons au lac de Servières et ses magnifiques reflets. 

Il n'y a presque plus de neige, et il faut enlever les raquettes : je commençais à avoir mal aux bouts des doigts de pieds, à cause des descentes en dévers... Encore trois ou quatre cents mètres, et nous arrivons à la route et au gîte d'étape à 17h20. 

 

 

 

le lac de Servières. 

Michel 

 

 

 

 

Descente vers le lac derrière les sapins, avec le Puy de Dôme au loin. 

 

 

 

 

La femme de Michel est là ; nous prenons le temps de boire une bonne bière bien fraîche...

 

Voila, deux grandes et belles journées s'achèvent ; merci Michel pour ta compagnie.

 

Je me retrouve seul dans ce gîte, au dortoir et sanitaire entièrement neuf et impeccable ; les patrons sont étonnés d'apprendre que je suis parti de Salers samedi dernier.

 

Aurais-je un traitement de faveur au dîner?

Saumon fumé, énorme raclette au St Nectaire, charcuterie, salade, yaourt de brebis, vin et infusion compris! 

J'ai presque envie de remonter faire un tour au lac pour digérer....

 

mais je vais me coucher sans tarder.

 

 

 


 

 

 

Samedi 8 mars 2014

 

8ème étape 

du Lac de Servières à Laschamps : 20 km

D + 257 m

D - 479 m

 

 

Levé à 7 heures ; beau temps. 

Petit déjeuner et départ du gîte à 9h15. 

le gîte du lac de Servières. 

retour au lac...

 

Je n'ai plus besoin des raquettes, et je les remets dans leur housse : il faudra les porter à la main ou sur le sac à dos! 

Je reprends le chemin d'hier au bord du lac de Servières et à une intersection, à gauche. En face le Puy de Dôme apparaît entre les sapins. 

 

La chaîne des Puys se détache parfaitement sur le ciel bleu.

 

Une petite route passe par le village de Vernines, et ensuite Aurières. 

 

A partir de là, il n'y a plus de neige, au contraire, les champs sont verdoyants malgré une altitude moyenne de 900 m. Ce qui n'était pas le cas les jours précédents

La route passe sous la Nationale, et un peu plus loin un chemin forestier et une pancarte indiquant Montlosier 2,4 km. 

 

direction Montlosier

 

 

Cette piste passe par des plantations d'arbustes et contourne le Puy de Montchal. Je pouvais aller tout droit, mais j'ai préféré faire un détour par le château de Montlosier, et la Maison du Parc des Volcans d'Auvergne : c'est un peu pour rien, car il est 12h40 et la Maison ouvre à 14 heures. 

 

 

Je fais quand même ma pause casse-croûte sur une des tables de pique-nique, et je repars à 13h30 en reprenant le même chemin jusqu'au croisement, et ensuite à droite direction du Puy de la Vache. 

Il y a de nombreux vététistes qui circulent sur ces chemins.

 

Je retrouve le GR® 30 à suivre un bon moment et de la neige en forêt, jusqu'à la bifurcation du GR® 4 et 441. 

 

 

 

 

Il faut remonter à travers bois avec des passages trempés, très boueux et glissants surtout dans les pentes. 

 

Et puis une partie rocheuse et une étendue basaltique de graviers rouges et bruns, comme pour rappeler que les anciens volcans ne sont pas si loin! 

 

vers le Puy de la Vache.

 

 

 

et la piste forestière.

 

 

Château de Montlosier et la Maison du Parc  des Volcans d'Auvergne

 

 

 

 

 

En arrivant près de Laschamps. 

 

 

 

 

Laschamps.

 

Le GR®  conduit à Laschamps ; village où il y a un hôtel, un restaurant "nommé le GR", et trois gîtes d'étapes.... mais un seul est ouvert! 

Le gîte "Archipel des Volcans" est à la sortie du village. J'y arrive à 15h30. C'est un grand bâtiment moderne, impeccable, des dortoirs d'une dizaine de lits avec deux douches. Il y a un jeune cycliste qui est là depuis deux jours. 

Le soir nous allons manger ensemble au restaurant du village, la spécialité du Pays : une truffade! Ca ne sera jamais que la troisième fois depuis huit jours, en plus de la raclette d'hier!...

 

Ensuite nous retournons dans notre dortoir... 

 

 


 

 

 

Dimanche 9 mars 2014

 

9ème étape 

de Laschamps à Clermont-Ferrand : 22 km

D + 578 m

D - 1179 m

 

 

 

 

 

Je suis debout à 7 heures. Il fait beau! 

Le petit déjeuner buffet est énorme! Il y a de tout : ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas! 

Je ne sais pas combien de temps je suis resté à table, mais à  9,80€ le petit déj ressemble à un trois étoiles, et à ce prix je peux prendre mon temps et goûter à tout.... 

 

Il est 9 h 30 quand je quitte le gîte! Le GR®  est à cent mètres, il passe par la forêt et remonte au col de Ceyssat, avec la route et le parking. Il est 10h15. 

 

 

Le gîte Archipel des Volcans. 

La montée en lacets se fait par un chemin bétonné avec quelques plaques de neige et des résidus gelés. 

Il y a beaucoup de monde ; le petit train à crémaillère passe par là... 

 

Dans la montée, vue sur le Puy de Sancy au  loin. 

Arrivé presque au sommet. 

 

le Temple de Mercure et le Puy de Sancy. 

 

 

Plusieurs Puys, dont le Pariou avec un cratère ouvert. 

 

 

 

 

J'arrive au sommet du Puy de Dôme à 11 heures, près du "Temple de Mercure". 

 

Il fait très beau, le soleil chauffe. Je fais une pause casse-croûte, et plusieurs fois le tour du sommet. Des parapentistes prennent leur envol... 

 

Je reste assis au soleil et en t'shirt. La chaîne du Sancy barre l'horizon au sud ouest. De l'autre côté, Clermont-Ferrand et toute la plaine ; en toile de fond le Forez. D'après la table d'orientation, on devrait voir le Mont Blanc... mais le fond est brumeux! 

 

 

au sommet du Puy de Dôme 

 

 

le sommet, les parapentes. 

et tables d'orientation

 

 

 

 

 

et la vue sur Clermont-Ferrand. 

 

Je me décide à repartir à 14 heures! après trois heures de pause... 

 

Il faut descendre par le chemin des chèvres très enneigé! C'est plutôt des marches recouvertes de neige gelée. Il y a des cordes sur le côté pour se tenir, mais certains endroits elles sont à cinquante centimètres au dessus de la neige, et il faudrait presque se mettre à quatre pattes si on veut se cramponner! 

 

Je me suis demandé s'il fallait mettre mes raquettes, mais en voyant les touristes monter ou descendre en petites chaussures, j'ai eu peur du ridicule... 

Mais enfin, j'ai quand même des chaussures de rando ; eux ils glissent, et dérapent. 

 

En laissant le passage aux uns et aux autres, j'ai le temps d'admirer les Puys du Grand Suchet et de Pariou en face.

Descente par le chemin des chèvres! 

 

En passant sous bois, le sentier est détrempé et boueux.

 

Arrivé au bas de ce chemin, fini la neige! Je retrouve les balisages du GR®  qui mène sur un replat herbeux, et une pancarte ; je dois suivre le chemin à droite. Je me suis trop attardé là-haut, et il est un peu tard pour passer par le Puy de Pariou comme je le voulais. 

 

Encore un passage sous bois, boueux. 

 

 

 

En passant près du Puy de Pariou...

 

 

 

et ensuite c'est un peu plus sec!

 

 

 

 

 

et le long du golf... 

 

L'interminable descente commence non pas dans la neige en forêt, mais par des chemins en tous sens. Mon erreur a été de suivre les promeneurs qui se dirigent tous dans la même direction, et pour cause? ils vont tous au parking! J'en interroge quelques uns pour connaître la direction de Clermont. Stupéfaction générale! 

- Ah bon vous allez à Clermont à pieds avec votre gros sac? 

- Ben oui, pourquoi pas? 

Mais aucun ne s'est proposé de m'emmener... 

il faut dire aussi que je n'ai même pas essayé de faire du stop!... 

 

En voulant les suivre, j'ai longé le golf des volcans pendant un bon moment, sans me rendre compte que j'étais en train de le contourner, et j'ai eu l'impression de tourner en rond, et de revenir au départ de la forêt! 

Le parking est bien là, mais à pieds j'aurais pu trouver un chemin plus direct... Il est 16 heures. 

 

La petite route conduit à la Nationale. Heureusement un large bas côté d'herbe permet de marcher en toute sécurité! 

 

au point de vue de la Pierre Carrée. 

 

 

 

Arrivé à Clermont-Ferrand

 

 

 

En suivant des rues, et des places, je suis à 18 heures devant la Cathédrale, et en continuant j'arrive à 19 heures près de la gare. 

 

 

 

 

Je passe par Orcines. Plus loin, je tente des raccourcis par des rues avec des villas résidentielles dans un quartier nommé "La Baraque", mais je retrouve plusieurs fois la Route Nationale. 

 

Clermont-Ferrand et les tours de la Cathédrale se rapproche.

 

Des carrefours, de la circulation, une grande avenue toute droite descend, et enfin j'entre dans Clermont...

 

 

Devant la Cathédrale.

 

Voila, c'est fini! Cette traversée qui m'était inconnue, s'achève... mais je reste quelques jours encore dans la région pour faire du tourisme et visiter certains villages. 

 

 

Place de Jaude.

 

 

vue de la Rue des Gras, le lendemain : côté Cathédrale,

et côté Puy de Dôme.

 

 

 

 

 

 

 

(*) Rando Trekking : 

 http://www.rando-trekking.com/forums/index

 

 

 

Quelques liens sur la région Auvergne.

http://www.salers-tourisme.fr/

http://www.tourisme-gentiane.com/index.php/fr/

http://www.condat15.fr/

http://www.sancy.com/

Le Pays de Salers, agriculture, tourisme, patrimoine

Riom ès Montagne, Pays gentiane, flore, faune, pêche. 

Station verte du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne

Stations du Sancy, Mont Dore, lacs et rivières

 

jc-lordier@randoalp.com

 

certificat n° 00040001

 

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