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8 juillet 2010

du camping de Loredo à Mogro

17 km

 

Arrivée à Santander.

 

Je craignais le pire cette nuit après le match, mais tout a été calme ; j'ai bien dormi, et le mal de tête est passé!

Je quitte le mobil-home et le camping de Loredo à 7h40...

Une piste cyclable mène au petit port de Somo en quarante minutes. Un bar est ouvert, je m'y arrête pour le café croissants du matin...

 

Il faut prendre un bateau navette, pour traverser la baie de Santander, et éviter ainsi un détour considérable qui nécessiterait une journée de marche entre routes, autoroutes, zones industrielles, et aéroport... Ce que peu de pèlerins modernes n'osent faire...

 

Sur le bateau, j'ai la surprise de retrouver les deux italiens qui m'avaient dit à Laredo, que l'albergue était complet ; alors qu'il n'en était rien! Enfin!!!..... 

J'apprends qu'Anne-Marie a deux étapes d'avance : On se retrouvera peut-être, mais je ne vais pas courir!

 

Il faut une demi heure pour traverser et accoster à Santander, avec le ciel bleu et le soleil.

J'ai prévu une étape courte aujourd'hui, donc je ne me presse pas. La ville à l'air très agréable : larges avenues et trottoirs.

Visite de la Cathédrale et du cloître. 

L'édifice gothique du XIIIe siècle comporte deux niveaux : l'église haute et basse. Le cloître date du début du XIVe siècle.

Il y a une messe à 10 heures dans la crypte, alors j'y reste.

 

Cathédrale de Santander

 

...  et vue du cloître.

 

Traversée de la ville par ses larges avenues, et ses commerces... 

Une chose est frappante ici, et rarissime : les nombreuses plaques sur le sol pour indiquer aux pèlerins la direction à suivre. A chaque carrefour, ou feu rouge il y a une indication. Bien des villes devraient s'en inspirer, car souvent on passe des heures à chercher la sortie!

A Santander, les associations Jacquaires doivent être très actives.

 

L'une des grandes artères piétonnes de Santander.

 

Signalisation dans la ville.

 

Une fois sortie de la ville, il faut suivre la route.... La journée est 99,9% bitume!

Environ 200 mètres de sentier herbeux sur les 17 km de cette étape!

On croise à plusieurs reprises des routes et la ligne de chemin de fer.

 

J'arrive à Boo de Pielagos à 14h15. Je ne vais pas rester ici, il n'y a rien, et le village est complètement mort! 

La seule chose qui semble en vie, est la gare FEVE, avec un train toutes les demi heures. 

Justement je vais avoir besoin du train, pas pour tricher... mais pour traverser le rio de Mogro. Le pont ferroviaire reliant les deux rives, est interdit aux piétons. Il n'y a d'ailleurs pas d'espace entre les rails et la balustrade! Donc danger!

Le prochain train est à 14h30. Trois minutes après je suis de l'autre côté, pour un euro trente.

 

A Mogro, je ne vois que la gare, le bar restaurant à côté, et à cinquante mètres l'hôtel "la Joyuca del Pas", caché par les arbres du jardin.

C'est la seule possibilité d'hébergement ici, autrement après il faut aller je ne sais où.....

 

Je n'ai rien réservé, comme d'habitude ; la plupart du temps je ne sais pas jusqu'où j'irai le soir!

L'hôtel n'est pas grand, et je suis une fois de plus tout seul! 

La sympathique propriétaire me montre une chambre au décor rustique, poutres au plafond, salle de bains, télé, pour 25€ desayuno compris!

Le soir le resto à côté propose le menu del dia à 9€. 

Tout est bien. 

 

Dans la soirée la pluie revient...

 

Une fresque sur le bord de la route!

sans commentaire... même si on ne parle pas espagnol.

Entrée de l'hôtel la Joyuca del Pas à Mogro.

 

 

 

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