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des Saintes Maries de la Mer

à Santiago de Compostela

 26 mai 2010

 30 juillet 2010

Départ et début d'itinéraire atypique, le long de la Méditerranée jusqu'à Narbonne, où j'ai suivi la route des Abbayes, la voie du Piémont Pyrénéen, le Camino del Norte, et le Camino Primitivo.

Le chemin de Compostelle pour qui, pourquoi, comment?...

J'ai attendu cinq ans pour me remettre en route vers Santiago, et en suivant d'autres voies. Voici ce que j'en pense : 

Lorsque j'ai décidé de refaire ce chemin en 2010, je ne savais pas encore qu'il s'agissait d'une année Jacquaire, ou Année Sainte ; le 25 juillet, fête de St Jacques tombe un dimanche.

Je pensais trouver la foule partout, et pas seulement que des pèlerins. J'ai été surpris : la fréquentation était raisonnable, en dehors de quelques points stratégiques... Pèlerins, randonneurs, marcheurs d'un jour, ou touristes, surgissent une dizaine de jours avant l'arrivée par les intersections d'autres chemins, d'autres routes, et bien souvent je ne les revoyais plus le lendemain, mais des nouveaux apparaissaient! 

Dans le lot, il y en avait un certain nombre, tenue impeccable, chaussures propres, qui partaient le matin après tout le monde, et arrivaient à l'Albergue l'après midi les premiers... Bizarre, on ne se rencontrait même pas en route! 

J'ai appris qu'il faut faire ce chemin ou cette route souvent bitumée, pour soi : non pas en égoïste, mais sans s'occuper de ce que font les autres, les tricheurs, les profiteurs du système, ceux qui confondent Donativo et gratuité! Ceux qui flairent le moyen de passer quelques jours de vacances peu chères, et pourquoi pas, qui ne coûtent rien! 

Si on est chrétien et croyant on fait ce chemin en pèlerin, parce qu'on a la Foi ; on le fait pour prier, et pour porter ses intentions de prières et celles qui nous ont été confiées. 

Il y a des moments où il faut vraiment avoir la Foi, car marcher le long de routes souvent à grande circulation, ou au milieu d'un chantier de construction d'autoroute pendant trois jours de suite, avec les bulldozers, les camions, la poussière, etc... sans parler des traversées de zones industrielles interminables à l'approche de grandes villes : Bilbao, Santander, Oviedo, etc... Oui il faut avoir la Foi, et même avec elle, je me suis parfois demandé ce que je faisais là, et si je ne m'étais pas trompé de chemin!

 Les slogans "Patrimoine de l'Humanité" ou " itinéraire culturel européen déclaré par le Conseil de l'Europe" attirent bon nombre de marcheurs, mais certains le font pour les rencontres qui n'iront souvent, pas plus loin que le bout du chemin... D'autres par défi personnel. 

Le choc ou l'émotion que j'espérai (tout comme en 2005) en arrivant devant la Cathédrale de Santiago, ne s'est pas produit cette fois ci! Trop de monde à 9 heures et demie du matin : quelques pèlerins avec sacs à dos au milieu de dizaines de touristes, on est des marginaux!

Le clou, si je puis dire c'est le soir avec concert de rock sur podium géant et à fond les basses sur la Praza da Quintana, devant la "Porte Sainte" ouverte uniquement les années saintes, et par où des milliers de personnes entrent dans la Cathédrale la journée.

Toute cette semaine des concerts avaient lieu, avec des musiciens tels qu'Elvis Costello, Diana Krall, ou Jean-Michel Jarre, et des groupes inconnus. 

Je sais bien qu'il en faut pour tout le monde, mais qu'est-ce que tout cela a à voir avec cette année particulière, et devant la Cathédrale?

L'un des trois grands pèlerinages chrétiens, deviendrait-il une balade païenne? 

Km

24, 25 mai 2010

Fêtes de Sainte Sara 

(Patronne des gens du voyage) 

et des Saintes Maries Jacobé et Salomé.

Conclusion

 TOTAL   

Les distances ne sont pas à 1 ou 2 km près par jour, si on tient compte de la marche ne serait-ce que pour chercher l'hébergement une fois arrivé à l'étape.