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19 juin 2010

de Asson à Arudy 

22 km

 

 

 

Il n'y a pas grand chose à dire sur cette journée...

Il pleut en partant d'Asson à 8 heure un quart, il pleut en route, et il pleut encore une fois arrivé à Arudy...

et comme un bonheur n'arrive jamais seul, une grande partie de l'itinéraire se déroule sur des sentiers en sous bois, boueux, glissants, et même inondés par les pluies incessantes de plusieurs jours! 

De surcroît, je ne sais pas si je me suis trompé de chemin ou si j'ai suivi des balisages rouge et blanc, qui m'ont fait faire un détour considérable en passant par les champs : comme si c'était vraiment le jour de faire une balade champêtre, mais j'ai fait 3 km en plus dans les chemins inondés, au lieu de tirer droit par la route...

 

Ce devait être une étape courte et simple!

J'arrive tout de même de bonne heure à Arudy : 13h45.

 

L'accueil pèlerins est situé ici aussi au Presbytère, où je suis accueilli par un jeune mexicain, et un moins jeune originaire d'Israël, qui connaît tout, a presque tout fait, et a pratiquement tout vu!!! Le genre d'énergumène qui m'exaspère... soit dit en passant.

 

Mes chaussures sont une nouvelle fois trempées, et les chaussettes à tordre!

Je suis seul pèlerin dans une petite chambre de trois lits. La douche chaude me fait un bien considérable.

J'ai le temps de voir et de remercier le prêtre qui m'héberge, le Père Sallenave.

 

A la messe à 18h30, il annonce fièrement qu'il a chez lui, un pèlerin en route pour Compostelle qui marche depuis près de quatre semaines, et je suis le 150ème à passer ici depuis mars 2010.

 

L'excellent dîner, est préparé par le Père et son "auxiliaire israélien". 

 

 

Si tu veux vivre heureux,

voyage avec deux sacs :

un pour donner

et un pour recevoir.


 

Prières pour un pèlerin.

 

Marcher, c'est respirer le vent, la pluie, les arbres,

les fleurs, et entrer en communion avec le vivant.

Marcher c'est se laisser décrasser (limpiar) le cœur, 

aller au-delà de soi et y percevoir la présence de Dieu.

 

(feuille remise par le Père Sallenave.)

 

 

Dois-je me plaindre de la pluie, et d'être mouillé depuis plus de huit jours? Non.

Cette situation, je l'ai voulu : si cela ne plait pas, je suis libre de m'arrêter.

 

Ici à Arudy, je suis informé des graves intempéries dans le Var, et des 22 morts ou disparus recensés. Eux n'ont pas choisis.

 

 

 

Arudy

 

 

 

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