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22 juillet 2010

de Grandas de Salime à A Fonsagrada

27 km

 

 

 

Je prends le desayuno très copieux au bar de l'hôtel ; Il y a là six ou sept jeunes avec des sacs à dos : je ne les ai encore jamais vu. Ils semblent ne pas être pressés...

8h10, je m'en vais, car j'ai du chemin à faire!

 

Des petites routes tranquilles, et des chemins à travers champs, grimpent par les collines et les vallons, en passant aux hameaux de Castro, Penafuente, avant d'atteindre la crête où sont alignées quantité d'éoliennes, dont la moitié ne tournent pas, et celles en mouvements font des bruits de locomotives à vapeur et de chute, comme si une hélice accrochait quelque chose... C'est le fameux "clac,... clac" que j'entendais hier.

Pas très rassurant : le chemin passe dessous!

 

 

 

Chemin, route, et éoliennes

 

En chemin...

 

Une fois en haut, la piste descend de l'autre côté. 

L'entrée en Galice est marquée par une borne au col Alto de Acebo à 1030 mètres. Au loin j'aperçois ce qui pourrait être le village étape : A Fonsagrada, appelée "ville blanche".

 

Le chemin continue dans la verdure, et les sapins ; l'air est frais, malgré le soleil.

Plus bas, un carrefour routier,  et un bar : "O Acebo". Je m'arrête pour prendre un café, que le patron m'arrose de liqueur Galicienne... Est-ce pour aller plus vite, ou me couper les pattes?... je le verrai bien, de toutes façons, après le terrain est assez plat!

Dans le bar il y a un couple Franco-Belge proche de la soixantaine. Ils ont fait le camino frances, et depuis Santiago ils reviennent par le Primitivo et le camino del norte! 

Je leur parle de mes rencontres en chemin... ils ont un sourire qui en dit long!

 

 

La borne marquant le passage des Asturies à la Galice.

En chemin dans la nature...

 

La piste continue le long de la route, parfois un peu à l'écart...

J'arrive à A Fonsagrada à 14h20. C'est paraît-il la ville la plus haute de Galice avec ses 952 mètres d'altitude ; il souffle depuis un moment un petit vent frais.

Les maisons sont caractéristiques avec des fenêtres blanches à petits carreaux et en avancées. Belle unité de l'ensemble.

 

L'albergue de peregrinos est à deux kilomètres, à Padron un hameau où il n'y a rien....

Je préfère rester ici : je trouve une chambre douche, wc, télé, pour 30€ à la Pension Cantabrico. 

Un accueil pèlerins est ouvert à côté de l'église : des Frères missionnaires Franciscains renseignent et conseillent ceux qui cherchent des informations pour les prochaines étapes. Je suis très heureux de discuter avec l'un d'eux pendant un long moment : un Franciscain italien, qui parle français, espagnol et anglais!... 

Je lui raconte le bouleversant chemin de Saint François d'Assise que j'ai fait en 2009. Je suis loin du même esprit sur le chemin de Compostelle, mais j'ai compris à ce moment là que je dois suivre mon chemin, ma voie, comme je l'avais décidé. 

 

Rue principale d'A Fonsagrada : ville blanche.

Fons Sacrata : Fontaine sacrée.

 

Je vois passer des nouvelles têtes dans le village, mais les anciennes ont disparues...

 

Il y a une messe à 20 heures, célébrée par les Frères Franciscains, suivie de la bénédiction des pèlerins ; je devrais dire du pèlerin puisque je suis seul!.... Quelques habitants de Fonsagrada assistent aussi à cette messe. 

 

A 21 heures, je vais dans l'un des restos, pour manger le menu du pèlerin, et ensuite je rentre me coucher!

 

 

 

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