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Départ d'Hendaye à 8h10 : le temps est nuageux. Je dois aller jusqu'au pont de Santiago qui marque le passage en Espagne. Irun est une ville où il n'est pas facile de retrouver les marquages et la sortie...
sur le pont de Santiago juste avant Irun.
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28 juin 2010
de Hendaye à San Sebastian et Igeldo
30 km
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Départ d'Hendaye à 8h10 : le temps est nuageux. Je dois aller jusqu'au pont de Santiago qui marque le passage en Espagne. Irun est une ville où il n'est pas facile de retrouver les marquages et la sortie...
sur le pont de Santiago juste avant Irun.
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A la sortie d'Irun. |
En suivant une grande avenue, je trouve une flèche et plus loin une pancarte indiquant de tourner à gauche.
Une petite route monte vers les premières collines boisées, pour arriver à la chapelle dédiée à la Vierge de Guadalupe.
église Notre Dame de Guadalupe.
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Vue sur la plage d'Hendaye et au loin, Saint Jean de Luz dans la montée au Jaizkibel
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Après une pause, je reprends le chemin montant à travers bois et les champs recouverts de fougères.
La vue sur Hendaye, et au loin Saint Jean de Luz, ainsi que le sommet de la Rhune, est un peu brouillée par les nuages et la brume marine qui s'élève à droite des falaises. De nombreuses mouettes et cormorans virevoltent à la recherche de nourriture.
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En suivant la crête il y a de nombreuses inscriptions de Paix et d'Amour, en toutes langues sur des pierres toutes droites dressées vers le ciel!
La montée est rude en plein vent, pour atteindre le sommet du Jaizkibel à 547 mètres. Ca n'a l'air de rien, mais en partant d'Hendaye, c'est une première belle grimpette de la journée!
Le sentier contourne les pylônes, et autres antennes ou radars, pour aborder maintenant la descente.
Sur la crête du Jaizkibel |
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Pasaia Donibane après la traversée |
Le chemin est fleuri ; les nuages se sont disloqués, le soleil brille et chauffe bien en arrivant à Pasaia Donibane, où un bateau fait la navette pour nous conduire sur l'autre rive.
Je fais connaissance ici d'une pèlerine française, Anne Marie : elle est partie de Bayonne, et ce matin elle vient d'Irun. Elle doit avoir la quarantaine, grande, sportive, et marche d'un pas très alerte ! Nous faisons une pause casse-croûte, mais comme je n'ai rien dans mon sac, et qu'il n'y a rien à acheter ici à Pasajes de San Juan, après avoir fait un tour dans ce village, elle partage son pain et son fromage avec moi.
Merci pèlerine que je connais seulement depuis quelques minutes. |
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Nous repartons par une rude montée, et ensuite une descente : au cas où on ne le saurait pas, nous sommes bien sur le camino del norte... chaque jour son parcours en dents de scie! On monte et on descend plusieurs fois, jusqu'à apercevoir San Sebastian en bas, sa plage, et ses baigneurs!...
En arrivant dans la ville, nous nous perdons de vue! Il y a beaucoup de monde sur le Paseo de la Concha. Une espagnole et une allemande avec sacs à dos, m'abordent et me demandent si je vais à l'albergue... Nous y allons ensemble, c'est à trois kilomètres! Rencontrer trois pèlerines en si peu de temps, cela ne s'était pas encore produit!
Nous arrivons à Igeldo et son albergue à 18 heures! Première étape espagnole et grande journée de marche.
Je retrouve Anne Marie qui est déjà arrivée! Les dortoirs sont séparés ; hommes et femmes chacun de son côté! Nous ne sommes pas très nombreux, je peux m'étaler comme d'habitude! La nuitée est de 17€ desayuno compris. Pour manger ce soir, je me contente d'un sandwich, il n'y a rien d'autre. |
en descendant sur San Sebastian.
