Je suis debout à 5 h 45, et une fois habillé je vais prendre mon petit déjeuner au bar à côté, car l'hôtel est encore endormi...

Départ à 7 h 10, en passant par le petit pont sur le ruisseau où il était coutume de se laver avant d'arriver à Compostelle.

Je rencontre deux couples allemands qui étaient à l'autre hôtel ; ils font une pause à San Marco, et je continue seul. 

Cette courte étape est sur route sans grande circulation. 

Je commence à rencontrer du monde à partir du complexe d'accueil pèlerins de Monte Gozo...  un immense centre d'hébergement de plus de mille places : le genre de truc qui ne me plait pas du tout! 

La route descend vers la périphérie de Santiago. En suivant les flèches jaunes, et la foule déjà à 9 heures du matin, je traverse la ville, jusqu'au centre historique pour arriver devant la Cathédrale avant 9 heures et demie! 

Le pont et le ruisseau de Lavacolla.

L'une des rues à l'entrée de Santiago.

Je ne ressens pas d'émotions particulières en arrivant comme en 2005. Ce cheminement m'a laissé un goût amer, quelque chose que je n'arrive pas à définir. Je l'ai fait comme j'ai voulu, et ce n'est pas le fait de marcher seul qui est en cause, bien au contraire, puisque cela m'a permis de pouvoir prier en chemin et le soir dans ma chambre, mais plutôt tout ce qui n'a rien à voir avec ce pèlerinage chrétien.

Porte Sainte

Saint Jacques

Porte Sainte

Dans la Cathédrale, après la messe.

Comme prévu, je retrouve Anne-Marie et un couple d'allemands qu'elle a rencontré en chemin. Nous allons prendre un pot dans l'après midi, après ces retrouvailles au bout de trois semaines... 

Elle repart demain ; moi je reste un jour, avant de continuer sur Finisterre.

Le soir, concert de rock sur podium géant Praza da Quintana, avec une ambiance délirante, devant la "Puerta Santa". 

Il y a trois jours, j'ai échappé à Elvis Costello, ici même!

Pauvre Saint Jacques!

Quel rapport peut il y avoir avec cette année Jubilaire, ou Sainte?

La Cathédrale le soir.

Tampon à l'arrivée à Santiago