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1er juillet 2010

de Deba au Monastère de Ziortza.

33 km

 

Fresque vitrail dans une rue de Deba.

 

Tout le dortoir est réveillé à 5 heures et demie du matin! 

Pourquoi faire?... La course à la prochaine étape!

Anne-Marie et moi, nous prenons notre desayuno dans un bar, et partons à 7 heures et demie, par un temps magnifique.

Il faut traverser la voie ferrée, et un pont sur la rivière, pour suivre un chemin grimpant fortement.

Très beau début d'étape à travers bois et champs, dans cette région très agricole parsemée de fermes.

 

Au village d'Olatz, Anne-Marie veut faire une pause, je continue seul.

J'apprécie beaucoup cette forme d'indépendance : on marche ensemble si on en a envie, et on se sépare si l'un de nous veut aller de l'avant! Il en sera de même jusqu'à Santiago... 

 

Après ce village il n'y a plus d'habitation ; je suis en sous bois de pins et d'eucalyptus, ou au milieu des champs.

Malheureusement la plupart des chemins sont cimentés ou bétonnés!... çà gâche le plaisir, et çà use d'avantage les chaussures!

Cette étape est montagneuse avec des dénivelées conséquentes, et une forte chaleur!

 

Descente sur l'ermitage San Miguel : une chapelle dans les rochers, et ensuite Markina-Xemein, où je fais une pause casse-croûte ; il est 13 h 30.

Je ne veux pas m'arrêter ici, malgré l'albergue de peregrinos dans l'enceinte du couvent de los Padres Carmelitas. J'y laisse mon numéro de portable, au cas ou, Anne Marie qui va s'arrêter là, veuille garder le contact, et pour ne pas donner l'impression de fuir sans un "au revoir"...

 

 

 

En chemin sous bois.

 

Eglise N.S du Carmel à Markina. 

 

 

Je dois suivre le bas côté de la route sur environ cinq cents mètres. Ensuite une piste mène à un sentier par les prés le long du rio.

Je passe par Iruzubieta, et Bolibar, village natal non pas de Simon Bolivar, mais de ses ancêtres!

 

L'antique calzada est une voie romaine reconstruite, qui grimpe jusqu'au bord d'une route où se trouve le Monastère de Zenarruza, ou Ziortza. 

C'est ici que je veux m'arrêter.

Il y a une albergue indépendante, et le Monastère se trouve un peu plus haut. Il est 16h15.

Je suis accueilli par un Frère qui jardine, et parle français. Ils sont cinq moines cisterciens.

Le blondinet d'hier soir est là, et j'apprends par le Frère qu'il est Finlandais! Pour le moment il fait des étirements sur son tapis de sol. Plus tard, lorsque je lui demande s'il parle français, il me répond avec un accent et en martelant les syllabes : "je-ne-parle-pas-le- français".  La communication est vite établie!

En fin d'après midi arrivent la plupart des jeunes qui étaient hier à Deba : des espagnols, et un hollandais.

Le dortoir est plein ; il y en a même deux qui dormiront sur le sol!

 

Après les vêpres à 20 heures, le Frère nous apporte une marmite de soupe de légumes. 

Ici c'est donativo.

Il est toujours possible de prendre un sandwich à l'albergue un peu plus bas. D'ailleurs, la plupart ont déjà éclusé bières sur bières...

Je m'endors le premier sans difficulté. 

 

 

 

 

L'antique calzada en montant vers Ziortza.

 

Monastère de Ziortza

 

 

 

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