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3 août 2010

de Ponte Olveiroa à Finisterre

et à Cabo Fisterra A/R

37 km

 

 

Après Olveiroa

 

Je n'ai pas très bien dormi sous cette tente, mais je pense être assez reposé pour entamer cette grande journée!

Une fois levé, j'attends l'ouverture du bar pour prendre un café et manger des madeleines, et aussi qu'il y ait un peu de clarté. 

 

Je pars à 7 heures au moment où quelques-uns se lèvent. Mimi reste ici, et prendra le bus dans la matinée pour retourner à Santiago! 

 

Petite route jusqu'à Olveiroa ; le soleil émerge des nuages! 

Un chemin agréable passe en forêt, dans les vallons, et les champs. Hélas cela ne dure pas longtemps! En haut d'une côte, il faut continuer sur la route... et un peu plus loin, une déviation temporaire pour travaux nous oblige à continuer sur une autre route où il n'y a plus rien d'indiqué! 

Je retrouve trois pèlerins qui cherchent aussi : nous avons l'impression de ne pas être sur la bonne voie, et personne pour nous renseigner. Nous continuons vers un hameau, et une piste indique l'Ermitage N.S das Neves. Donc c'est bien par ici! 

Un chemin remonte par les vallons jusqu'à la chapelle.

 

Je continue seul. La piste passe au milieu des champs et des bois calcinés qui n'ont pas résisté aux incendies des derniers étés ... mais certaines parcelles sont reboisées de jeunes chênes et sapins.

Arrivé en haut de la colline, je revois l'océan perdu de vue avant Oviedo. Dans la descente, le village de Corcubion apparaît.

 

Le ciel est parfaitement bleu, et il fait chaud.

 

Bois calcinés en chemin

Descente sur l'Océan et Corcubion

 

Le chemin vers l'océan

 

 

 

 

Le chemin continue à descendre entre les grands pins rescapés! 

Je rencontre d'autre pèlerins : des français, ce qui était plutôt rare jusqu'à présent!

Mais nous allons nous perdre de vue, car il font une pause à Corcubion, et je préfère continuer ; il reste encore du chemin!

 

Arrivé au niveau de la mer à l'entrée du village, le sentier remonte par les collines reboisées, et redescend peu après sur la route au bord de mer.

 

 

 

 

 

Je continue à l'écart de la route par une piste sous les pins, proche des plages de sable blanc, et l'océan bleu marine. 

Des décors exotiques, que l'on pourrait imaginer ailleurs qu'en Galice!...

 

En toile de fond le village de Finisterre et la route menant au Cap Finisterre : pointe terrestre occidentale la plus avancée.

Playa Sardineiro, et au loin Finisterre.

 

Playa Langosteira

Arrivé sur le port de Fisterra

 

En continuant sur la route, j'arrive à Finisterre à 14 h 20. 

Il fait très beau et chaud. Je constate que l'exotisme se limite aux couleurs du sable et de l'océan : pour la température de l'eau, c'est pas vraiment çà! Je me mouille juste le bout des pieds, et à part les gamins du coin, personne ne se baigne entièrement... 

 

Mais enfin, le but du pèlerin n'est pas de s'exhiber en maillot de bain sur les plages Galiciennes ; il y a d'autres préoccupations! 

Tout d'abord chercher mon hébergement, et je n'ai que l'embarras du choix, malgré le nombre de pèlerins, randonneurs, touristes, qui déambulent dans le village! 

Quand je suis passé ici en 2005, il n'y avait que l'albergue municipale de petite taille à côté de l'arrêt des bus. 

Maintenant elle a été déménagée sur le port, pour plus de place, et plus de capacité d'accueil : année jacquaire oblige! 

Ce n'est pas tout! Les hébergements pèlerins poussent comme des champignons... Il y a trois albergues privées qui se font une concurrence féroce, en rivalisant de confort. Sans parler des deux ou trois hôtels proposant des chambres confortables pour moins de 30€ à ceux qui cherchent la tranquillité... 

 

Toutes ces considérations personnelles mises à part... je vais à pied, sans mon sac à dos, au Cap Finisterre. 

Un vrai défilé de voitures sur cette petite route de trois kilomètres et demi sans bas côté!

Une chose qu'il n'y avait pas avant au cap, des baraques de cartes postales et souvenirs divers, bar restaurant avec vue sur l'immensité bleue!

Au retour je m'arrête à l'église Santa Maria das Areñas sur le bord de la route : une halte bienfaisante hors du temps touristique.

 

 

 

au cabo Fisterra

 Santa Maria das Areñas

 

Parvenu ici, on nous dit que c'est fini! Fin de la terre, kilomètre 0,00...

Mais les pèlerins du moyen-âge savaient avant Christophe Colomb, que l'on pouvait aller plus loin!

 

"Finisterre, Là où la terre finit et où elle commence". (Dicton du Moyen-âge) 

 

 

 

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