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En
allant tout droit, et malgré la route nationale, nous passons à
proximité de la mer, ce qui n'est pas désagréable, surtout que le
soleil est enfin sorti, le ciel devenu bleu, et la plage de l'Arena
retrouve ses baigneurs lorsque nous y passons.
Nous
arrivons à Castro Urdiales à 14 heures.
Pause
casse croûte dans un bar près du port. Ensuite nous devons trouver l'albergue.
l'office de tourisme est fermé, un plan sur la porte indique l'adresse.
Elle se trouve à l'autre extrémité de la ville! Il faut une bonne
demi heure pour y aller...
Il
y a la queue devant la porte fermée, et chacun garde sa place : un
employé communal ouvre l'albergue à 16 heures ; c'est 4€ la nuitée.
La plupart étaient à Portugalete hier soir.
Les
"pèlerins" partent tôt, pour arriver tôt, attendent
l'ouverture du gîte, font la queue pour prendre leur douche, mangent
leur boite de conserve achetée à l'épicerie à côté, et se
couchent! C'est à peu près ce qui se passe chaque jour!
Avec
des hébergements à 3 km du centre, personne n'a envie de re-sortir
pour aller visiter ou simplement se promener dans les villages.
A
chaque étape c'est pareil ! Les albergues sont éloignées, comme pour
nous dissuader de revenir au centre. Voila mon 'impression depuis
plusieurs jours...
Pour
ma part, je retourne en ville ! Je ne suis pas à quelques kilomètres
de plus par jour...
Je
vais à l'église Santa Maria de la Asuncion du XIIIe siècle, avec les
chapiteaux ciselés, les arcs-boutants, les contreforts, le Christ du
XVIIe siècle, la Vierge romane du XIIIe siècle polychrome.
De
l'autre côté à l'extrémité du port, se trouve le château du XIIe
siècle, transformé en phare.
Les
petites rues avec arcades sont très animées. Anne-Marie m'a rejoint
pour aller manger le menu del dia, dans un de ces restos.
Ensuite,
nous remontons à l'albergue!
Il
y a 16 places, c'est archi complet, et certains dorment par terre dans
la cuisine! |
