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18 juillet 2010

d'Oviedo à Grado

25 km

 

 

 

Chemins fleuris 

 vergers.

 

J'ai pris mon petit déjeuner dans un bar, et je commence à marcher à 8h heures et demie....

Il fait très beau.

Le premier problème du jour, est de sortir de la ville! Avec le plan je parviens à l'autre extrémité sans trop de difficultés, mais après les choses se compliquent, avec les travaux, les palissades, les rues barrées et déviées, on ne peut plus se fier au topo ; tout est chamboulé... 

Je rencontre un jeune espagnol qui cherche aussi, et peu après quatre ou cinq autres arrivent. 

Ils commencent leur chemin aujourd'hui à Oviedo, et sont étonnés, épatés, et même admiratif quand je leur dit que je suis parti de la Méditerranée le 26 mai... 

Ce n'est pourtant pas un exploit! Je marche tous les jours, et mes pieds me portent bien, les ampoules ne font plus parler d'elles, et mon dos ne ressent aucune fatigue, avec mon sac de 9 kg, eau comprise!

 

Nous retrouvons les marques de balisages beaucoup plus loin! 

Il faut grimper : alors là le peloton s'étire... beaucoup sont à la traîne, et peu sont devant.

Je marche à mon rythme, on se retrouvera bien quelque part?

Que nenni... je ne les reverrai jamais!

 

Que sont les jeunes devenus?...

 

 

 

Le camino en pleine nature... pour combien de temps?

Le camino s'enfonce en sous bois, dans les champs, les vergers, dans un vallon fleuri... C'est tellement merveilleux, que je me demande si je ne suis pas égaré! Les balisages sont plutôt réduits, mais je suis bien sur la bonne voie : la preuve, je fini par déboucher sur une petite route bitumée! 

 

Près d'un carrefour, je rencontre deux jeunes ; ils sont français, et c'est plutôt rare! 

Partis ce matin d'Oviedo eux aussi ; ils doivent être à Santiago impérativement dans quatre jours!

Ils comptent marcher une heure ou deux heures par jour, et faire la plus grande partie du chemin en stop, bus, ou train!

 

Finalement, je préfère ces randonneurs qui reconnaissent utiliser des transports et arriver pour leurs raisons personnelles à destination en peu de temps, plutôt que les pseudo-pèlerins faisant la course à l'albergue par n'importe quel moyen de locomotion, et en cachette... 

 

Je continue seul.

La chaleur devient suffocante.

L'inévitable grande route réapparaît! Il faut la suivre un bon moment, et traverser le rio Nalon sur un pont.

Ensuite un chemin dans les champs contourne la Nationale 634, que je retrouve plus loin à l'entrée de Grado.

 

J'arrive au centre ville à 15h30, la petite faim se fait sentir et je n'ai plus d'eau!

Pause bocadillo dans un bar avec une grande bouteille d'eau minérale.

 

L'albergue la plus proche se trouve à deux kilomètres au village de San Juan de Villapanada, et a douze places.

Je préfère rester ici : si tout ceux que j'ai rencontré vont là-bas, les derniers arrivés dormiront dehors!

Je vais à l'hôtel indiqué sur le topo : hôtel auto-bar. 24€, chambre douche wc, et télé, que je ne regarde pas souvent, soit dit en passant.

Le soir, menu del dia, et je vais me coucher.

 

Grado : l'Ayuntamiento

 

 

 

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