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28 juillet 2010

de Melide à Arzua

14 km

 

 

 

J'ai voulu faire une courte étape jusqu'à Arzua, non pas pour la beauté de la ville (qui n'a rien d'extraordinaire), ni pour la horde de pèlerins-touristes-promeneurs qu'on y rencontre... ce qui serait un paradoxe par rapport à ce que j'ai décrit précédemment. 

Mais pour arriver à Santiago un matin de préférence, je me dois d'être ici aujourd'hui, demain à Lavacolla en 30 km, et il ne me restera que 10 km après demain pour être à Compostelle de bonne heure : c'est mon choix...

 

En chemin

 

 

 

 

 

Ribadiso da Baixo

 

Le temps est au beau fixe.

Je prends le desayuno à la Pension Sony, et je me mets en route sans me presser à 8 h 40, en espérant que la foule sera passée avant, mais que nenni... Je crois au contraire qu'à sept heures du matin, il y avait moins de monde! C'est le camino Francès pour ces trois derniers jours : un vrai cortège, un défilé... Je me dis qu'on ne risque pas de se perdre ; en plus des flèches jaunes, il suffit de suivre ceux qui sont devant! 

Il y a même un côté amusant dans tout çà! Voir certains chargés comme des mulets, à croire qu'ils sont partis de l'autre bout du monde, et d'autres se balader avec seulement un gilet autour de la taille, une différence immense est entre chacun de nous. 

Après avoir marché deux mois souvent seul, ou avec peu de rencontres, je pense supporter ces trois dernières étapes.

Des "Buen Camino" pleuvent tous les dix mètres, par ceux qui me doublent ; je ne me presse pas, ce matin il est inutile de marcher aux mêmes rythmes que certains jours précédents... 

Une grande partie de cette courte étape se déroule sur des chemins forestiers, à l'ombre des eucalyptus et des chênes en dehors de la circulation.

Le chemin passe par le hameau de Boente, où beaucoup se pressent dans l'église, non pas pour prier... mais pour obtenir un tampon de plus sur leur créanciale! Ensuite Ribadiso, où de nombreux pèlerins font une halte au bord d'un ruisseau.

 

Le chemin continue un peu avant d'atteindre une route toute droite menant à Arzua. Il est 11h50.

Dire qu'il y a du monde ici est superflu! La ville est peuplée de pèlerins de toutes sortes "sérieux et excentriques", des sacs à dos en tous genres, et des vélos partout.

Apparemment il y a de quoi loger tout le monde, avec l'albergue municipale, les deux ou trois albergues privées, les pensions à l'entrée de la ville, et les chambres d'hôtes, la concurrence doit être rude! A croire qu'Arzua vit seulement grâce aux pèlerins! 

Je vais à l'albergue Don Quijote assez récente et bien entretenue, chambres ou dortoirs au choix. 

 

Le soir messe à 20 heures, dans l'église comble, et bénédiction des pèlerins! C'est la première fois que je vois autant de monde à une messe, et avec de nombreux groupes de jeunes depuis mon départ. 

 

 

des pèlerins à Arzua.

 

 

 

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