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29 juillet 2010

d'Arzua à Lavacolla

30 km

 

 

 

Au départ d'Arzua

 

Je me suis réveillé de bonne heure, croyant qu'il y aurait moins de monde en partant tôt... et aussi pour marcher le plus longtemps possible avant qu'il fasse trop chaud!

Je vais prendre le desayuno au bar à côté de l'albergue ; à 6 heures et demie du matin, c'est déjà plein : plus une table de libre!

J'avais oublié que les espagnols se couchent tard, se lèvent tôt, partent tôt, pour arriver tôt à l'étape et avoir la certitude d'un matelas....

 

J'arrive quand même à boire un café avec deux croissants, grâce à des charmantes demoiselles qui enlèvent leur sac d'une chaise afin que je puisse m'asseoir! Muchas gracias señoritas... 

Il est 7 h 10 lorsque je quitte la table, et les demoiselles qui ne semblent pas pressées. Je n'ai pas oublié, par contre, que je suis ici en pèlerin chrétien, et les tentations ne font pas parties du programme!...

 

Fresque à l'entrée de l'église d'Arzua

 

 

Un bout de chemin calme.

 

 

Il y a désormais tellement de monde, qu'il suffit de suivre les autres, au lieu des flèches jaunes!

Ce chemin me rappelle 2005, mais à fin octobre il n'y avait personne. Je reconnais seulement certains passages.

Pendant cette journée, peu de routes, bien qu'il faille suivre la Nationale un moment, mais sur une piste à l'écart. 

Le parcours est vallonné sur des chemins forestiers parmi les chênes et les eucalyptus. On sent bien l'approche du but final : non seulement par l'affluence humaine, mais aussi par le nombre de bistrots, et buvettes environ toutes les demi heures en plein chemin! On ne risque pas de mourir de soif... 

 

L'un des bars le long du chemin!...

 

 

 

 

Pèlerins le long de la route...

 

 

Je me demande d'où viennent la plupart de ces marcheurs par dizaines et sans sac, qui boitent ou ont l'air de se tordre de douleur.

 

Autre signe de l'approche du but final : on nous  distribue en chemin des prospectus, des pubs, pour les albergues, les restos, les chambres à Santiago, etc.... 

L'affaire est juteuse! Les pèlerins, touristes,  constituent une manne financière à ne pas négliger!...

Je pense à ce que j'ai lu dans un journal le 25 juillet : "Le chemin de Compostelle cette année Jacquaire peut être un ballon d'oxygène face à la crise." Ca veut tout dire!

Les pèlerins ne comptent pas : il faut miser sur le tourisme Compostellan. 

 

 

Chemin dans les eucalyptus

Bizarrement, plus je me rapproche de Lavacolla, moins il y a de monde! Je pourrais penser m'être trompé de chemin, mais non : une grosse borne est plantée entre la route et la piste le long des clôtures de l'aéroport. 

J'arrive à Lavacolla à 13h30. Ici les seuls hébergements sont deux hôtels, dont la Concha que j'ai connu en 2005.

J'y retourne : rien à changer à part le prix! 30€ la chambre, et douche wc à l'étage... En se rapprochant du but, les prix augmentent, et le confort diminue!

 

A sept heures du soir arrivent un groupe de jeunes envahisseurs... peu discrets, et bruyants jusque très tard!

 

Je reçois un SMS d'Anne-Marie qui est à Santiago : elle reste encore demain, ce sera l'occasion de se revoir.

 

Une fois de plus, le menu del peregrino est mon repas ce soir.

 

Près de Lavacolla

 

Au moyen âge, Lavacolla était un arrêt obligé pour les pèlerins : Ils se lavaient le corps de haut en bas dans le ruisseau avant d'aller honorer Saint Jacques à Compostelle...

 

 

 

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