Je quitte Zarautz vers 9 heures un quart, toujours avec ciel bleu et soleil, mais qui s'en plaindrait?

Il faut suivre le trottoir le long de la route en bordure de mer, où de nombreux espagnols font leur footing.

A partir de Getaria, je remonte par une rue assez raide pour atteindre les champs, les prairies, et les fermes. Je passe par plusieurs villages, dont Zumaia qu'il faut traverser, pour remonter de l'autre côté.

Le chemin est bien balisé avec des flèches jaunes. Les dénivellations ne sont pas très importantes, mais cumulées dans la journée çà doit faire quelques centaines de mètres positives et négatives.

Je passe à Itziar : pause bocadillo jamon, et je bois un litre d'eau minérale. Par cette forte chaleur, mieux vaut ne pas se déshydrater! 

Le chemin, et une route en pente mène à Deba. Il est 15 heures.

Il y a beaucoup de monde sur la plage...

La priorité est de savoir où se trouve l'albergue, car j'ai besoin d'une douche et de laver mon linge!

L'office de tourisme est fermé, l'albergue introuvable ; j'erre dans les rues depuis un moment, quand je rencontre Anne-Marie!

Elle est déjà là, ayant fait une courte étape, après sa grande journée d'hier jusqu'à Zumaia... et elle a des ampoules!

Elle me montre où se trouve l'albergue, ou plutôt elle m'y emmène!

Ce n'est pas évident à trouver : en plein centre, il faut prendre deux ascenseurs, pour être propulser au dessus de la ville... cela évite une montée fastidieuse après une journée de marche.

C'est une salle de sports aménagée pendant l'été en "albergue de peregrinos", très nombreux, et de nationalités différentes : c'est le premier jour depuis mon départ, où je vois autant de monde dans un dortoir. 

Une fois là haut on a une belle vue, mais je dois redescendre à l'office de tourisme maintenant ouvert, pour payer ma nuitée 5 €.

Le soir il faudra encore descendre en ville avec Anne-Marie pour aller manger un menu del dia, pas terrible, et pour 14 euros!...

A la table voisine un groupe de jeunes pèlerins... dont un blondinet très agité qui parle plusieurs langues, et semble le faire savoir!

L'église Santa Maria la Real du XIVe siècle ressemble à une forteresse avec ses murs carrés! 

Le portique et le tympan ont été sauvegardés grâce à l'espace couvert et abrité des ravages du temps.